Lexique
ÂME : intérieur du canon. Il est rayé longitudinalemen
selon un pas approprié pour conférer au projectile
uneffet et de rotation afin de stabiliser et régulariser
sa trajectoire.
AMORCE : capsule contenant la matière infl ammable
au choc du percuteur pour permettre l’ignition de la
poudre. Elle peut être sertie au fond de l’étui d’une
cartouche (percussion centrale) ou placée sur la
cheminée en arme ancienne. Dans une percussion
annulaire, la matière inflammable est logée dans le
bourrelet de l’étui.
ANNONCE : pouvoir dire où se situe l’impact en
cible en fonction de l’analyse du tir au moment du
départ du coup.
ARME À RÉPÉTITION : arme qui, après chaque coup
tiré, est rechargée manuellement par l’introduction
dans le canon d’une cartouche prélevée dans un
magasin et transportée à l’aide d’un mécanisme.
ARME À UN COUP :
arme sans magasin qui est char-
gée avant chaque coup par l’introduction manuelle
d’une cartouche dans la chambre, ou dans un logemen
prévu à cet effet et à l’entrée du canon.
ARME AUTOMATIQUE : arme qui, après chaque coup
tiré, se recharge automatiquement et qui peut, pa
une seule pression sur la queue de détente, lâche
une rafale de plusieurs coups. Cette arme est interdite
en Tir sportif.
ARME SEMI-AUTOMATIQUE : toute arme qui, après
chaque coup tiré, se recharge automatiquement e
qui, par une seule pression sur la queue de détente
ne peut lâcher qu’un seul coup à la fois.
BALLE : c’est le projectile. Il est généralement en
plomb. Il peut être chemisé de laiton (ou de cuivre
s’il est propulsé à une vitesse initiale élevée). Son
poids est le plus souvent cité en grains ; 1 grain =
0,0648 gramme, 1 gramme = 15,432 grains.
BARILLET : cylindre des revolvers qui tourne sur un
axe parallèle au canon pour placer successivemen
les cartouches en position de percussion.
BOSSETTE : point dur sur la course de la détente.
BOURRELET : partie saillante du culot de l’étui des
cartouches.
BUSC : partie supérieure de la crosse des carabines
et des poignées des revolvers ou pistolets.
CALE MAIN : accessoire utilisé en tir à la carabine
dans le tir avec bretelle. Fixé sous le fût, il évite à
la main du tireur de changer de position et relie la
bretelle à l’arme.
CALIBRE : il peut être exprimé en mm, en inches
(armes rayées d’épaule ou de poing) ou en jauges
(armes lisses : fusils). Exemples : un calibre 22 LR (en
réalité 0,22 inch ou 22/100e d’inch) correspond à un
calibre de 5,5 mm, un calibre 45 est égal à 11,43 mm.
Pour un fusil de calibre 12, ce chiffre correspond au
nombre de balles sphériques qu’il serait possible de
couler dans une livre de plomb. Leur diamètre serait
alors de 19 mm.
CARCASSE : partie usinée qui supporte le canon et
l’ensemble des pièces constitutives de l’arme.
CARTOUCHE : ensemble constitué de l’étui, l’amorce,
la poudre et le projectile.
CHAMBRE : partie du canon (pistolet, carabine ou
fusil) où se loge la cartouche provenant du chargeur,
du magasin ou introduite à la main. C’est également
l’alvéole du barillet des revolvers recevant la cartouche.
CHIEN : pièce permettant la percussion : il frappe ou
lance le percuteur. Il peut être apparent ou caché.
Au décrochement de la gâchette, le chien est libéré
ce qui entraîne la percussion et le départ du coup.
CLIQUER : déplacer la hausse pour régler le tir.
Les vis de hausse comportent des « clics », d’où
l’expression usuelle des tireurs « cliquer ». Notons
qu’il faut déplacer la hausse dans le sens où on veut
déplacer le tir.
CORDON : petit liseré sur une cible séparant les
zones de valeur des points.
CROSSE : partie de l’arme, de poing ou d’épaule,
qui permet sa préhension. Elle doit être, si possible,
adaptée à la morphologie du tireur.
CULASSE : pièce mobile de l’arme qui sert à l’ap-
provisionnement en munitions et à l’extraction des
étuis usagés.
DÉTENTE : ensemble complexe de petites pièces
permettant l’accrochage de la gâchette avec le système
de percussion, ainsi que divers réglages (course, poids,
trigger stop...).
DOUBLE ACTION : système de détente permettant
avec une même pression du doigt l’armement puis
la libération du chien.
ÉPAULÉ : action qui consiste à placer la plaque de
couche de son arme contre son épaule.
ÉTUI ou DOUILLE : partie de la cartouche, générale-
ment en laiton, qui reçoit l’amorce et la poudre et
sur laquelle est sertie la balle.
EXTRACTEUR : ergot fixé sur la culasse qui accroche
la gorge ou le bourrelet de l’étui et permet de l’extraire
de la chambre.
FLÈCHE : hauteur maximale atteinte par la balle sur
sa trajectoire
FUSIL : arme de chasse ou arme de guerre utilisée
par l’infanterie. Dans les disciplines de tir aux plateaux,
l’arme d’épaule est appelée fusil. En tir à la cible,
l’arme d’épaule peut être appelée fusil dans les dis-
ciplines utilisant des gros calibres (300 m) et des
armes réglementaires militaires (TAR).
FÛT : partie inférieure de la crosse en avant du pontet.
GÂCHETTE : pièce interne du mécanisme de détente
qui retient le chien armé (ou le marteau) et qui décroche
lors de l’action du doigt sur la queue de détente.
GUIDON : c’est le deuxième élément de la visée. Situé
à l’extrémité du canon, au-dessus de la bouche. Le plus
souvent fixe, il est parfois mobile sur certaines armes
anciennes. Il est toujours à lame pour les pistolets et
revolvers de compétition (visée ouverte) et le plus sou-
vent en anneau pour les carabines (visée fermée).
HAUSSE : c’est l’instrument de visée arrière, le plus
proche de l’œil. La hausse est réglable en hauteur
et latéralement pour permettre d’ajuster le tir (voir
« cliquer »).
IGNITION : mise à feu de la poudre suite à la percus-
sion de l’amorçage.
IRIS : système se fixant sur la hausse. Il permet de
régler le diamètre de l’ouverture et de positionner
des filtres de couleur.
LÂCHER : action du doigt sur la queue de détente
qui entraîne la libération du système de percussion,
la mise à feu et le départ du projectile.
LIGNE DE MIRE : segment de droite allant du centre
de la hausse au guidon.
LIGNE DE VISÉE : droite théorique allant de l’œil
du tireur au point visé en passant par la hausse et
le guidon.
LUNETTE ou télescope : optique grossissante qui
permet de voir ses impacts en cible. Il est impor-
tant qu’elle soit lumineuse afi n de bien voir sans
fatiguer l’œil. Plus la surface de la lentille frontale
est importante et plus la lunette est lumineuse. La
luminosité est un meilleur critère de qualité que le
grossissement.
LUNETTE DE VISÉE : optique grossissante pouvant
être montée sur une arme.
MOUCHE : partie centrale du « 10 » permettant de
départager les éventuels ex-æquo.
PAS DE TIR : emplacement organisé face aux cibles
comprenant l’ensemble des postes de tir.
PERCUTEUR : pièce qui frappe l’amorce (cartouche)
ou la soupape (air comprimé) pour faire partir le
coup. Il peut être intégré à la culasse, ainsi que sur
certains chiens de revolver.
PISTOLET : toute arme de poing autre qu’un revolver.
PLAQUE DE COUCHE : partie arrière, fixe ou mobile,
de la crosse des carabines et des fusils qui se place
contre l’épaule ou le bras. Réglable, elle permet
d’adapter l’arme à la morphologie du tireur et aux
différentes positions de tir.
POIGNÉE PISTOLET : partie de la crosse d’une ca-
rabine adjacente au pontet permettant la prise en
main.
PONTET : pièce en arceau, élément de sécurité obliga-
toire dans la majeure partie des disciplines, protégeant
la queue de détente d’un accrochage ou d’un dépla-
cement et donc d’un départ intempestif.
PORTÉE : distance maximale possible du parcours
d’un projectile.
PRISE EN MAIN : terme technique au pistolet décri-
vant la manière de prendre l’arme. La prise en main
doit être identique, tir après tir, pour éviter des
écarts importants en cible.
QUEUE DE DÉTENTE : pièce sur laquelle l’index
exerce une pression qui entraîne le décrochage de
la gâchette. La queue de détente est souvent appelée
à tort « gâchette » dans les films au cinéma ou à la télévision.
RECHARGEMENT DES MUNITIONS : action de
recomposer une munition à partir des éléments de
base qui la constituent : étui, amorce, poudre, balle. Le
rechargement n’est possible qu’avec des munitions
à percussion centrale dont les amorces peuvent être
extraites.
REVOLVER : arme de poing comportant un barillet
tournant selon un axe parallèle au canon. Le barillet
demeure solidaire de l’arme pour l’approvisionner
en munitions. Il peut être basculant ou fixe.
SIMPLE ACTION : système de détente permettant,
avec la pression du doigt, la libération du chien pré-
alablement armé.
VISUEL : partie centrale noire de certaines cibles
permettant d’ajuster la visée.
WAD-CUTTER : type de projectile entièrement en
plomb qui découpe dans le papier ou le carton des
cibles des impacts d’une netteté parfaite comme le
ferait un emporte-pièce.
ZONE : surface délimitant la valeur de l’impact dans
la cible (10, 9, 8, etc.)